Les Glandus

Après avoir écumé les deux premières salles de l’enseigne du professeur Artimus, on était pressé de reprendre la machine à voyager dans le temps, mais cette fois pour aller… dans un futur proche. On est toujours bien accueilli chez le professeur. Surtout si on arrive à donner le mot de passe, l’aspirateur à vomi ou quelque chose dans ce genre (les cours de latin remontent à très loin désolée…). Et quand on rentre dans le lieu, on s’aperçoit, à notre plus grand plaisir, que de nouvelles déco ont fait leur apparition. Je vous laisse imaginer ce qu’est un cornard… Après quelques explications, et notamment un avertissement sur le risque énorme de créer une faille spatio-temporelle si on se foire, l’acolyte du professeur nous envoie en 2023 pour comprendre ce qui se passe. L’arrivée à la réception du 1er étage de l’hôtel que nous devons explorer nous plonge dans un lieu abandonné depuis 7 ans.  On cherche comment passer du côté des employés et on commence à fouiller les livres et les étagères comme à notre habitude. Des bruits inquiétants nous accompagnent, comme si une présence était là et voulait nous dire quelque chose… ou alors nous faire juste brailler pendant la résolution de notre enquête ! On essaye de comprendre ce qui a bien pu se passer dans ces lieux durant toutes ces années… Comment faire le lien entre les événements tragiques qui se sont déroulés depuis l’ouverture de l’hôtel ? On se poserait bien avec un petit cocktail pour réfléchir à tout cela... Un whisky ? Juste un doigt… Pas le temps de s’appesantir sur notre sort, il est l’heure de passer à autre chose. Enfin une piste ! Nous arrivons à entrer dans la fameuse Room 113. Les toilettes n’ont pas été récurées depuis des lustres mais cela ne nous empêche pas de plonger dans la chambre. Les ténèbres et le paranormal s’emparent de nous. Quelqu’un nous épie, on le ressent. On essaie de bloquer les endroits qui pourraient servir de juda. La tension est à son comble… la peur nous amène à un indice qui fait… pshitt… Mais pas de panique, Flow est là et nous permet d’accéder au coffre de la chambre. On récupère des indices, et surtout on commence à comprendre ce qui s’est tramé dans cette chambre… mais pas de temps à perdre, la présence nous fait claquer des dents et nous incite à nous enfuir avec nos informations. Le professeur va être fier de nous ! Par contre, l’hôtel est plus grand qu’il n’y parait... On enchaîne les portes pour  nous précipiter vers l’ascenseur. On aurait peut-être mieux fait de prendre les escaliers de secours à ce propos… On sort à temps. Ouf ! pas de failles spatio-temporelles à déclarer.